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64 CORRESPONDANCE INÉDITE 17 fevrier ISÉU. Je ne vous ai pas répondu aussitôt, parce que _i`esperais arriver chez vous dans la nuit du lt, mais je n’ai pas pu. Comme je vous lai écrit, nous tous avons été malades et moi le dernier; je suis sorti hier pour la première fois, c'est le mal d'yeux qui m'a arrêté, mal qukiggravaient le vent et linsomnie. Ainsi malgré moi et avec une grande tristesse _i’a_journe mon voyage chez vous au carême. Je suis oblige de partir pour Moscou, oùje dois conduire ma tante chez ma sœur et aller faire examiner mes yeux ai un oculiste. Ecrivez-moi plus souvent, que je sache si vous etes chez vous et ce que vous comptez faire afin que, si mes yeux vont mieux,je puisse ' cependant arriver chez vous. Je le désire tant! Le malheur, c'est que pour aller chez vous il faut absolument passer une nuit en chemin de fer, une nuit sans sommeil. au milieu de l'0deur du tabac, de la chaleur, des courants d'air, des conversations vulgaires et stupides.