Page:Tolstoï - Correspondance inédite.djvu/75

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I l.E'l`TRES A FET G5 Vous voulez me lire une nouvelle sur les mœurs de la cavalerie. Je pense que c`est bien si c`est écrit simplement, sans invention de situations et de caracteres. Moi je ne veux rien vous lire, car je necris rien, mais je désire vivement causer avec vous de Shak- speare, Gœthe et, en général, du drame. Tout cet hiver je me suis occupé presque exclusi- vement du drame, et com me il arrive toujours aux hommes qui, jusqu’à Page de quarante ans, n`ont pas réfléchi à un certain sujet, n`ont de lui aucune idée, tout d'un coup, avec la clarté de leurs quarante ans, ils font attention ce _ sujet négligé, et i·l leur paraît toujours qu’ils y voient beaucoup de choses nouvelles. Tout cet hiver, je n’ai fait que dormir, jouer au bésigue, monter sur des échasses, patiner, courir, mais j’ai surtout gardé le lit (malade), et quand je suis là les personnages du drame ou de la comédie commencent à agir. Et ils le font très bien. C’est de quoi je veux vous parler. En cela comme en tout vous êtes un classique et vous comprenez très profondément le sens des 6.