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CHAPITRE XIX
Confirmation des exigences de la conscience réfléchie.
« Mais, ce n’est pas vivre ! » répond dans son trouble la raison humaine égarée, « c’est le renoncement à la vie, le suicide ! »
« Je n’en sais rien », dit la conscience réfléchie, — « je sais que telle est la vie de l’homme ; il n’y en a pas et ne peut y en avoir d’autre. Bien plus, je sais que c’est la vraie vie et le vrai bien de l’homme et du monde entier. Suivant ma conception antérieure du monde, ma vie et celle de tout ce qui existe, était un mal et un non-sens ; mais, envisagée à ce point de vue, elle apparaît comme la réalisation de la loi de la raison, qui est le propre
