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CHAPITRE XXI


Il ne faut pas renoncer à son individualité, mais la soumettre à la conscience réfléchie.


Oui, affirmer que l’homme ne sent pas les besoins de sa conscience réfléchie, mais seulement ceux de son individualité, c’est affirmer que les désirs brutaux, à l’accroissement desquels nous avons employé toute notre intelligence, ont pris possession de nous et ont dérobé à nos yeux la vraie vie humaine. La mauvaise herbe des vices qui se sont multipliés a étouffé le germe de la vraie vie.

Et comment pourrait-il en être autrement dans notre siècle, quand ceux que l’on considère comme les instituteurs des autres affir-