— Savez-vous ce que je vous propose ?
— Quoi ?
— Buvons le Champagne.
— À cela je suis toujours prêt, dit Poltoradski.
— Mais, c’est très agréable, dit l’aide de camp.
— Vassili, servez, ordonna le prince.
— Pourquoi t’a-t-on appelé ? demanda Marie Vassilievna.
— C’était le planton de service, et un homme.
— Qui ? Quoi ? demanda rapidement Marie Vassilievna.
— Je ne puis pas le dire, répondit Vorontzoff, en levant les épaules.
— Tu ne peux pas le dire ! répéta Marie Vassilievna. Nous verrons cela.
On apporta le Champagne. Chacun des hôtes en but une coupe ; puis après avoir terminé le jeu et fait les comptes, ils commencèrent à prendre congé.
— C’est votre compagnie qui va demain dans la forêt ? demanda le prince à Poltoradski.
— Oui, la mienne. Quoi ?
— Nous nous reverrons demain, dit le prince en souriant imperceptiblement.
— Très heureux, dit Poltoradski, ne comprenant pas très bien ce que lui disait Vorontzoff, et soucieux seulement de la façon dont, tout à l’heure, il serrerait la main de Marie Vassilievna.
Marie Vassilievna, comme toujours, non seule-