Page:Tolstoï - Imitations.djvu/60

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rer. Chacun affirmait que dans son pays seulement on connaissait le vrai Dieu et on savait comment il faut l’adorer.

Tout le monde était animé, criait. Seul, un Chinois, disciple de Confucius, se tenait tranquille dans un coin du café sans prendre part à la discussion. Il prenait son thé, écoutait mais ne disait rien.

Le Turc qui l'aperçut au milieu de la discussion se tourna vers lui :

— Si tu venais à mon aide, bon Chinois. Tu te tais, et cependant tu pourrais dire quelque chose en ma faveur ; je sais qu’en Chine se sont introduites différentes religions. Vos commerçants m’ont dit plus d’une fois que les Chinois regardent la religion mahométane comme la meilleure, et l’adoptent vo-