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Page:Tolstoï - Katia.djvu/232

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jouaient encore les rayons du soleil, et le moindre écho de pas et de voix retentissait sous ces voûtes. À travers la porte, se déroulait comme dans un cadre le tableau de cette nature du pays de Bade, charmante et pourtant froide aux yeux de nous autres Russes.

Nous nous étions assis pour nous reposer et nous contemplions en silence le coucher du soleil. Des voix se firent entendre plus distinctes, et il me sembla que quelqu’un prononçait mon nom de famille. Je me mis à écouter et je saisis involontairement quelques mots. C’étaient des voix à moi connues, celles du marquis D. et du Français, son ami, que je connaissais aussi. Ils parlaient de moi et de lady C. Le Français nous comparait l’une à l’autre, et analysait la beauté de chacune de nous. Il ne disait rien d’offensant, et cependant