Page:Tolstoï - Katia.djvu/233

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le sang me remonta au cœur quand j’entendis ses paroles. Il expliquait en détail ce qu’il trouvait de bien, soit en moi, soit en lady C. Pour moi, j’avais déjà un enfant et lady C. n’avait que dix-neuf ans ; la tresse de mes cheveux était plus belle, mais en revanche celle de lady C. était plus gracieuse ; lady C. était plus grande dame, tandis que la vôtre, disait-il en parlant de moi, est une de ces petites princesses russes qui, si souvent, viennent faire ici leur apparition. Il conclut en disant que je faisais très-bien en n’essayant pas de lutter contre lady C., ou que définitivement je trouverais à Bade mon tombeau.

— Cela me ferait vraiment de la peine.

— À moins qu’elle ne veuille se consoler avec vous, ajouta le Français avec un rire joyeux et cruel.