Page:Tolstoï - L’Esprit chrétien et le patriotisme.djvu/177

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qu’on dit du mal des autres peuples, ou lorsqu’on loue le catholicisme, la religion orthodoxe, le luthéranisme, ou bien quelque héros militaire ou quelque personnage comme Napoléon, Pierre le Grand, ou, de nos jours, comme Boulanger et Skobélef ? »

Tout cela, en somme, n’a pas l’air si grave. Cependant c’est en nous abstenant d’accomplir ces actions qui nous semblent peu importantes, c’est en montrant dans la mesure de nos forces la sottise des choses qui nous apparaissent telles, que nous retrouverons notre puissance invincible, cette force qui constitue l’opinion publique réelle, cette opinion qui, dans son progrès, entraîne le progrès de l’humanité.

Les Gouvernements savent cela et trem-