Page:Tolstoï - L’Esprit chrétien et le patriotisme.djvu/55

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tant d’éloquence joindront un nouveau lien à ceux qui unissent les deux pays, et contribueront, je l’espère, à l’affermissement de la paix générale, objet de leurs efforts et de leurs vœux les plus constants. »

Le président de la République répondit :

« La dépêche dont je remercie Votre Majesté m’est parvenue au moment où je quittais Toulon pour rentrer à Paris. La belle escadre sur laquelle j’ai eu la vive satisfaction de saluer le pavillon russe dans les eaux françaises, l’accueil cordial et spontané que vos braves marins ont rencontré partout en France affirment une fois de plus avec éclat les sympathies sincères qui unissent nos deux pays. Ils marquent en même temps une foi profonde dans l’influence bienfaisante que peuvent exer-