Page:Tolstoï - L’Esprit chrétien et le patriotisme.djvu/57

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passées : tous les orateurs déclarent que ces fêtes sont une déclaration de paix à l’Europe.

On dirait un homme qui entre dans une société pacifique et déclare avec insistance qu’il n’a l’intention de briser les dents, de pocher les yeux, de rompre les os à qui que ce soit, mais qu’il veut au contraire passer tranquillement la soirée. — « Mais personne n’en doute, » a-t-on envie de lui répondre. « Si vous avez des intentions de ce genre, inutile de nous en parler. »

Dans quelques comptes rendus, on voit exprimée directement et avec candeur la joie que l’on a éprouvée à constater que, nulle part, on n’avait prononcé le mot que, d’accord tacite, il était convenu de taire. Une fois seulement un maladroit, que