Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/103

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on ne donnait qu’aux nécessiteux, comment distinguer les vrais pauvres des faux pauvres ?

Mais le principal est que plus on donne, plus se trouve affaiblie l’énergie du peuple, et plus elle est affaiblie, moins le peuple travaille, et moins il travaille, plus sa misère augmente.

Pourtant, il est impossible de ne pas donner.

C’est dans ce cercle vicieux que se débattent les autorités administratives et municipales. Que faire alors ?