Livre:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu
Apparence
Titre | La Famine |
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Auteur | Comte Léon Tolstoï , 1828-1910 |
Traducteur | Ely Halpérine-Kaminsky |
Maison d’édition | Perrin et Cie |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | 1893 |
Bibliothèque | Internet Archive |
Fac-similés | djvu |
Avancement | Terminé |
Pages
hp. Préface : Famine :
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Rapports : 125 - Nov.91_127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 Avr.92_201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 - Sept.92_231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247 248 - Parut. - - - - - -
TABLE DES MATIÈRES
(ne fait pas partie de l’ouvrage original)
LA FAMINE
I. — Prise en compte par la presse, par le gouvernement, par la société. — Distribution de semences. — Bois de chauffage. — Désaccord entre l’administration centrale et les municipalités.
II. — Situation locale au gouvernement de Toula. — Mauvaise récolte de blé. — Pain d’arroche. — Manque de bois de chauffage dès septembre. — Inégalité devant la pénurie
III. — Scènes de misère dans les quatre districts atteints. — Découragement et inertie de la population, alcoolisme croissant
IV. — Difficulté de l'évaluation des besoins. — Revenus annexes et dépenses imprévues ignorés. Statistiques officielles inadaptées
V. — Nourrir ceux qui vous nourissent ? déjà ne pas manger leur part. — Limiter l’avidité des classes dirigeantes et reconnaître les besoins du peuple
VI. — Que faire ? — Limiter son action à ce qui est possible. — S’inspirer de l’Évangile pour la compassion et le sens du partage. — Se rapprocher le plus possible des conditions de vie du peuple. — Faire confiance aux initiatives locales plutôt qu’à l’intervention extérieure de l’administration centrale. — Créer des réfectoires et y travailler
RAPPORTS SUR LES RÉFECTOIRES GRATUITS
Rapport du 26 novembre 1891
I. — Les moyens de secourir la population. — La distribution de farine aux plus pauvres détruit l’économie. — On attend la ruine des paysans pour leur porter secours
II. — Les secours insuffisants, arrivant trop tard et, non liés à un travail, sont mal utilisés et provoquent mécontentement et jalousie
III. — Organiser des travaux publics pour ceux qui peuvent travailler. — Fonder des réfectoires gratuits pour ceux qui ne peuvent pas travailler. — Organiser des travaux d’hiver locaux : revenus complémentaires et occupation des désœuvrés
IV. — Six premiers réfectoires qui passent à trente. — Bénéficiaires désignés par le village. — Quarante bénéficiaires maximum par réfectoire. — Un tiers des villages mangent aux réfectoires. — Choix des plus nécessiteux pour tenir les réfectoires. — Un magasin central d’approvisionnement pour plusieurs réfectoires. — Contrôle des provisions livrées. — Livraison de bois de chauffage
V. — Un repas au réfectoire. — Dignité des bénéficiaires et de leur hôtes. — Variété de la nourriture
VI. — Les détails de fonctionnement sont réglés par les villageois. — Les fondateurs s’occupent de l’approvisionnement, du contrôle de l’utilisation des provisions et vérifient que les plus nécessiteux ne sont pas oubliés
VII. — Quelques chiffres sur les besoins en nourriture et leur coût. — Quelques principes généraux d’organisation. — Implication nécessaire des fondateurs
VIII. — Implication nécessaire des villageois. — Résultat : trente réfectoires dans vingt villages en 4 semaines. — Des repas pour près de quinze cents personnes. — Dans la région voisine, dans le même mois, seize réfectoires, des repas pour près de quinze cents personnes. — Dépense par personne : 1 rouble 50 kopeks par mois. — Prise en pension pour l’hiver des chevaux par des habitants de Kalouga, pour éviter de les vendre à perte
Rapport du 21 avril 1892
I. — De soixante-douze à cent quatre-vingt-sept réfectoires. — Farine donnée par la municipalité pour cinquante-sept d’entre eux. — Les rations par personne et par jour. — Économie sur le pain par la diversité de la nourriture
II. — Approvisionnement en bois de chauffage par des dons et des achats à bas prix. — 300 sagènes3 de bois distribués. — Participation des bénéficiaires au transport selon leurs possibilités. — Nourriture des chevaux. — Approvisionnement en lin et en tille pour le travail à domicile. — Quatre-vingts crèches pour les petits et les nourrissons avec consommation de nourriture sur place
III. — Distribution de semences aux nécessiteux. — Achat de chevaux, distribution contre travail pour la communauté. — Organisation de boulangeries pour vente de pain à bon marché. — Compte-rendu des sommes reçues et de leur emploi
Rapport de septembre 1892
Œuvres de l’été 1892. — Deux cent quarante-six réfectoires pour dix à treize mille personnes. — Cent vingt-quatre crèches pour près de trois mille enfants. — Difficultés dans la distribution des moyens de travail. — Les boulangeries à bon marché fonctionnent très bien. — Malgré tous les secours, le taux de mortalité a augmenté de 60 % à 116 % par rapport à l’année d’avant à cause des mauvaises récoltes et celles de cette année sont encore pires
Anciennes mesures russes
Longueurs :
- Archine : 0,71 m
- Sagène : 3 archines soit 2,13 m
- Verste : 500 sagènes soit 1,067 km
Surfaces :
- Sagène2 : 4,55 m2
- Déciatine : 2 400 sagènes2 soit 1,0925 ha
- Verste2 : 1,138 km
Volumes et poids :
- Poud : 19,38 kg
- Quart (grains) : 6,55 l
- Sagène3 : 9,71 m3
- Vedro : 12,3 l