Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/182

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Gouvernement, cinq de ces réfectoires se sont fermés, car les personnes qui les fréquentaient commencèrent à recevoir une somme déterminée par mois et, en apparence, n’avaient pas besoin d’autre secours. Cependant, malgré ce subside, la misère augmenta bientôt dans de telles proportions qu’il devint nécessaire de rouvrir les anciens réfectoires et d’en organiser de nouveaux. Pendant les quatre semaines que nous avons passées là, trente réfectoires ont été ouverts par nous.

Au commencement, nous l’avons fait d’après les renseignements recueillis sur les villages les plus nécessiteux ; mais, actuellement, il y a plus d’une semaine déjà que nous sommes assaillis de tous les côtés par les prières d’ouvrir de nouveaux réfec-