Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/42

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sonne. Les uns battent le blé, les autres le transportent. Les propriétaires se plaignent que les paysans n’acceptent pas volontiers du travail.

J’ai visité ce district à l’époque où l’on bêchait les pommes de terre et où on battait le blé.

Le jour de la fête paroissiale, on buvait plus que d’habitude, et même les jours de la semaine on pouvait voir des gens ivres. De plus, en regardant de près pourquoi il est employé, on voit que même le pain mélangé à l’arroche acquiert une signification tout à fait différente.

Dans la maison où on m’a montré pour la première fois ce pain, travaillait une machine à battre le blé à quatre chevaux et il y avait près de 60 meules d’avoine pro-