Page:Tolstoï - La Sonate à Kreutzer trad Pavlovsky.djvu/221

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XXV


Il fallut faire vingt-cinq verstes en voiture et huit heures en train. En voiture le voyage fut très agréable. Il faisait un froid automnal avec un soleil brillant. Vous savez, ce temps où les roues s’impriment sur la route salie. La route était inégale, la lumière éclatante et l’air fortifiant. Le tarantass était commode ; en regardant les chevaux, les champs, les passants, j’oubliais où j’allais. Parfois, il me paraissait que je voyageais sans but, en me