monsieur nerveux, toujours ému, l’air fâché. Et il sembla vouloir dire quelque chose de désagréable à la dame. Elle le sentit et commença de s’émouvoir :
— Comment, mais très simplement, dit-elle.
Le monsieur nerveux saisit le mot au vol :
— Non, pas simplement !
— Madame dit, intercéda l’avocat en indiquant sa compagne, que le mariage doit être d’abord le résultat d’un attachement, d’un amour, si vous voulez, et que si l’amour existe, et dans ce cas seulement, le mariage représente quelque chose de sacré. Mais tout mariage qui n’est pas fondé sur un attachement naturel, sur de l’amour, n’a en lui rien de moralement obligatoire. Est-ce bien comme cela qu’il faut comprendre ? demanda-t-il à la dame.
La dame, d’un mouvement de tête, exprima son approbation sur cette traduction de sa pensée.
— Puis…, reprit l’avocat continuant son discours.