Page:Tolstoï - Le Prince Nekhlioudov.djvu/59

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cils clignotaient. Dans sa bouche démeublée apparaissait une unique dent jaune, branlante et si longue qu’elle ressortait par-dessus la lèvre inférieure, atteignant parfois jusqu’au menton pointu. Les rides de la partie inférieure de son visage et de son cou leur donnaient l’apparence d’un sac se mouvant à chaque contraction de la face ou de la mâchoire. Elle soufflait péniblement et ses pieds nus se traînaient en cadence avec un visible effort.