Page:Tolstoï - Ma confession.djvu/83

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il me paraissait qu’elles renfermaient quelque chose que je ne comprenais pas.

Pendant longtemps je m’inclinais devant le savoir et je pensais que si les réponses n’étaient pas conformes à mes questions, ce n’était pas la faute de la science, mais celle de mon ignorance. Ce n’était pas une affaire de plaisanterie pour moi, mais la chose sérieuse de toute ma vie et, que je le voulusse ou non, je fus amené à la conviction que mes questions ne sont que des questions légitimes, qui servent de base à tout savoir et que ce ne sont pas elles, non plus que moi, qui sont fautifs, mais la science, si elle a la prétention d’y répondre.

Ma question, celle qui, à cinquante