Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/213

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sa cuassa son mouche. Dans l’un et dans l'nutro cas, Phommc accessible à la pitié se soustrait n Pégoïsme et il élargit ainsi les satisfactions morales do sa vie. (Test pourquoi l’homn1o doit particulierement apprecier toute muni- festation de la pitié qu’il éprouve pour n’im- porte quel être vivant. A la moindre volléité de ce sentiment engendré par le motif lo plus futile, il faut le laisser grandir et non l’étoutl`or. L`homme qui comprend toute Pimportance morale de la pitié no rcculcra pas devant la crainte que sos manifestations puissent le rendre ridicule aux yeux des autres. Que lui importe, qu’en lachant une souris prise au piège au lieu de la tuer, il provoque les rail- ‘ leries ou la désapprobation, quand il sait que non seulement il asauvé dela mort un animal qui tenait à la vie autant que lui, mais encore qu'il a laissé librement se manifester le senti- ment de la compassion, qu’il a fait un pas