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Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/89

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sur un lit avec un sommier, deux matelas, deux draps bien blancs, des taies d’oreiller, des oreillers en duvet ; près du lit, il y a une carpette pour protéger ses pieds contre le froid, bien qu’il ait des pantoufles ; près de lui encore, les accessoires nécessaires pour qu’il n’ait pas besoin d’aller plus loin ; il peut satisfaire, sans se déranger, tous ses besoins : ce n’est rien, on l’emportera… Les fenêtres sont protégées par des rideaux pour que la lumière ne l’empêche pas de dormir, et il dort jusqu’à satiété. Toutes les mesures sont prises pour que l’hiver il ait chaud, l’été, frais ; pour qu’il ne soit pas troublé par le bruit, les mouches et autres insectes ; il dort, et à son réveil il trouvera de l’eau chaude et froide pour les besoins de sa toilette ; parfois pour le bain, parfois pour se raser. On prépare le thé ou le café, boissons excitantes qu’on boit aussitôt levé ; les bottes, les bottines, les caoutchoucs (plusieurs paires) qu’il a salis la