Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/90

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veille sont déjà nettoyés et luisent comme du verre, sans qu’on y trouve un grain de poussière. On nettoie aussi les vêtements portés la veille et qui sont propres, non seulement à l’hiver et à l’été, mais encore au printemps, à l’automne, aux temps pluvieux, chauds, humides, etc. — On prépare du linge fraîchement lavé, empesé, repassé, avec des petits boutons, des boutonnières qui sont passées en revue par des gens préposés spécialement à ce soin. Si l’homme est actif, il se lève de bonne heure, c’est-à-dire à sept heures du matin, mais tout de même deux ou trois heures après ceux qui ont dû préparer tout cela pour lui. En outre des préparatifs des vêtements pour la journée et des couvertures pour la nuit, il y a encore le vêtement et les chaussures de petit lever : robe de chambre, pantoufles, et enfin on va se débarbouiller, se nettoyer, se peigner et, à cet effet, on emploie plusieurs sortes de brosses, de