Page:Tolstoï - Plaisirs vicieux.djvu/107

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jusqu’à ce qu’une nouvelle occasion se présente

De quoi s’agit-il ? Pourquoi cela ? C’est la fête. La fête d’un saint quelconque, saint Pierre, saint Paul, n’importe. Et pourquoi fêter saint Pierre ou saint Paul ? Tous l’ignorent. On sait seulement que c’est la fête d’un saint et qu’il faut s’amuser. Et voilà tout. Et l’on attend cette circonstance avec une impatience doublée par le labeur écrasant de chaque jour.

Oui, c’est une des manifestations les plus frappantes de la sauvagerie des hommes du peuple. Le vin et le plaisir les tentent tellement qu’ils ne peuvent s’y refuser. Et chacun d’eux est prêt à s’enivrer comme un pourceau.



Oui, il est sauvage le peuple. Mais inva-