Page:Tolstoï - Plaisirs vicieux.djvu/130

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à l’humanité, à la patrie, à la science, à l’art, sans parler de la religion, sont bien au-dessus et même dépassent de beaucoup le champ des jouissances personnelles et égoïstes. Il suit de là que le mariage, au point de vue chrétien, n’est pas un élément de progrès mais de déchéance. L’amour, ainsi que tout ce qui le précède et le suit, et malgré tous nos efforts pour prouver le contraire en vers et en prose, ne procure jamais et ne peut jamais procurer les moyens d’atteindre au but digne de l’homme ; il est au contraire un obstacle à ce but.

Tel est mon cinquième argument.