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Page:Tolstoï - Plaisirs vicieux.djvu/187

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railleries que tu pouvais attendre, ils te prodigueront, quand tu reviendras de ton erreur, leur tendresse et leur estime ; ils te seront reconnaissants de venir les aider de tes mains peu habiles au travail après avoir vécu par eux et les avoir méprisés.

Tu comprendras alors que ce qui te paraissait une petite île où tu fuyais la mer envahissante, n’était qu’une mare où tu te noyais, et que la mer que tu redoutais était la terre ferme où tu marcheras paisible et heureux, sans le moindre doute, car, quittant le chemin du mensonge où tu t’égarais jusqu’ici, tu avanceras dans la voie de Dieu et de la vérité.