Page:Tolstoï - Plaisirs vicieux.djvu/195

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II


Comment, pourquoi, à qui peut-il être nécessaire qu’une tierce personne non seulement croie mais encore proclame sa croyance dans la doctrine que vous ou moi, nous considérons comme la vraie ? L’homme vit-il ? Du moment qu’il vit, il connaît la signification de la vie, il a défini ses rapports avec Dieu, il a découvert la vérité des vérités. L’expression de ces rapports peut varier suivant les peuples, les temps, les pays, mais ils restent, dans leur essence, une seule et même chose, car nous sommes tous des hommes et des frères.

Quel motif, quelle ardeur, quelle nécessité peut-il y avoir, qui me force à insister pour qu’une personne quelconque exprime ce