Page:Tolstoï - Polikouchka.djvu/108

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tants de l’isba qui avaient à entrer où à sortir.

Une fois, Machka vint heurter les jambes de la femme du menuisier qui portait de l’eau, et, quoiqu’elle se fût mise à pleurer d’avance, elle se vit néanmoins tirer les cheveux, ce qui la fit pleurer de plus belle. Quand elle ne heurtait personne, elle volait tout droit à travers la porte, et, s’aidant des tonneaux, grimpait lestement sur le poêle.

La barinia et Akoulina s’inquiétaient seules, à vrai dire, surtout de Polikey lui-même, tandis que les enfants songeaient aux vêtements qu’il avait sur lui.

Et Egor Mikhaïlovitch, en faisant son rapport à la barinia, interrogé par elle, « si Polikey n’est pas encore arrivé, où peut-il être ? » répondait avec un sourire : « Je ne puis pas le savoir, » visiblement satisfait de voir ses suppositions réalisées.