Page:Tolstoï - Polikouchka.djvu/112

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dre, salissant au passage Anioutka qui, n’ayant plus peur d’être tachée, se mit à battre Machka. Akoulina, ne pouvant quitter sa besogne, se contenta de crier à ses enfants.

— Eh ! vous autres, je vous fouetterai tous !

Puis elle se retourna vers la porte. Iliitch, avec un petit sac à la main, était entré dans le vestibule et s’était faufilé aussitôt dans son coin.

Il semblait à Akoulina qu’il était pâle, et que son visage portait des traces ou de rires ou de larmes. Mais elle n’avait pas le temps de l’examiner de près.

— Eh bien ! Iliitch, tout va bien ? demanda-t-elle du poêle. Iliitch murmura entre ses dents quelque chose qu’elle ne comprit pas.

— Quoi ! fit-elle. As-tu passé chez la barinia ?

Iliitch, dans son coin, était assis sur le lit,