Page:Tolstoï - Polikouchka.djvu/115

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nait une auge de bois, et la posait sur le banc. Elle y versa l’eau des seaux qu’elle tendit près de la porte, et l’eau d’un baquet chauffé au four. Puis elle retroussa ses manches et trempa ses mains dans l’auge.

— Viens, Machka, je vais te laver.

La petite capricieuse se mit à pleurer.

— Viens donc, sale, je vais te mettre une chemise propre. Plus vite que cela, je n’ai pas le temps ; j’ai encore à laver ta sœur.

Cependant Polikey n’avait pas suivi la fille d’en haut chez la barinia ; il s’était dirigé d’un autre côté. Au delà du vestibule, tout près du mur, se trouvait un escalier droit qui menait au grenier. Polikey, en quittant le vestibule, jeta un coup d’œil autour de lui et, ne voyant personne, monta cet escalier adroitement et vivement, presque au pas de course.

— D’où vient que Polikey n’arrive pas ?