Page:Tolstoï - Zola, Dumas, Maupassant.djvu/118

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
100
ZOLA, DUMAS, MAUPASSANT

simplement et artistiquement ce qu’il voulait dire. Enfin, il possédait cette condition nécessaire à la création de toute œuvre d’art et sans laquelle elle ne produit aucune action : la sincérité ; c’est-à-dire, il ne feignait pas d’aimer ou de haïr, mais il aimait et haïssait réellement ce qu’il décrivait.

Malheureusement, étant dépourvu de la première condition, sinon de l’essentielle, qui donne de la valeur à l’œuvre d’art, du rapport normal et moral entre lui et ce qu’il dépeignait, c’est-à-dire de la faculté de distinguer entre le bien et le mal, il aimait et dépeignait ce qu’il ne fallait pas aimer et dépeindre, et il n’aimait pas et ne dépeignait pas ce qu’il fallait aimer et dépeindre.

C’est ainsi que, dans ce petit volume, l’auteur décrit avec force détails et avec