Page:Tolstoï Les Cosaques.djvu/314

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dans la baie, et enfin chez les marins qui viennent de couler leurs bâtiments et qui rament avec vigueur en s’éloignant dans leurs chaloupes. Arrivé au bout du pont, chaque soldat, à peu d’exceptions près, ôtait son bonnet et se signait ; mais, en dehors de ce sentiment, il en éprouvait un autre, plus cuisant, plus profond, un sentiment voisin du repentir, de la honte, de la haine, car c’est avec une inexprimable amertume au cœur que chacun d’eux soupirait, proférait des menaces contre l’ennemi et jetait, en atteignant le côté nord, un dernier regard sur Sébastopol abandonné.



FIN





Coulommiers. — Imp. P. BRODARD et GALLOIS.