occupés renoncent au plaisir, est souvent tel qu’il serait préférable de ne pas le faire.
3. Pour la marche réelle de la vie, une activité extérieure et turbulente est non seulement inutile, mais encore nuisible. L’inaction, sans les plaisirs procurés par le travail des autres, est la situation la plus pénible, si elle n’est pas comblée par un travail intérieur ; c’est pourquoi, si l’homme vit en dehors du luxe assuré par le travail d’autrui, cet homme ne restera pas oisif. Le plus grand tort est causé à l’humanité, non par l’oisiveté, mais par des actions nuisibles et inutiles.
IV. — L’homme peut éviter de mauvaises habitudes s’il a conscience d’être non une créature charnelle, mais spirituelle.
1. Pour apprendre à se contenir, il faut apprendre à se dédoubler en un homme charnel et en un homme spirituel, et à habituer l’homme charnel à faire ce que veut l’homme spirituel.
2. Lorsque l’âme dort, lorsqu’elle n’agit pas, le corps est irrésistiblement soumis aux manifestations des sens que provoquent en lui les actes de ceux qui entourent l’homme. Ils bâillent, il bâille également ; ils s’emportent, il s’emporte aussi ; ils se fâchent, il se fâche ; ils s’attendrissent, pleurent, et il a les larmes aux yeux.
Cette subordination involontaire aux influences extérieures