Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/226

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vais me dégager. Et lui s’acharnait toujours ; enfin j’ai cru que je ne pourrais rassembler mes os, et c’est avec peine que je me suis sauvé. Mes côtes me démangent encore.

— Une autre fois, dit l’aîné, tu auras plus d’expérience !




LE PLUS RICHE DES HOMMES


Un jour, le rabbin Tarphon donna à son ami Akiba une forte somme d’argent, et lui dit :

— Mon cher ami, avec cet argent, achète du terrain. Sur nos vieux jours, lorsque nous ne pourrons plus travailler, cette terre nous rapportera et nous assurera du pain.