Aller au contenu

Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/150

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
— 148 —


Promené seul par la ville ; sombre amas de ruelles sans direction. Maisons bâties avec les blocs du torrent, qui tiennent à peine ; percées de petits trous irréguliers ; quelques larges balcons en bois en saillie. Passé le pont, et assis hors la ville pour voir la vallée, le fort. Magnifique soirée ; le soleil quitte les hauts sommets ; la dernière lumière est vive et dorée ; le vent est tiède. — Watched the solemn and grand sight[1]. — Das Herz empor ! O Herz, warum so geschwollen, so hoch wie diese Berge, and so tief zurückqefallen wie jene Abgründe. Du hast dich auf diesen Hœhen emporgeschwungen, du hast in diesem goldnen Licht gestanden, und bist nicht gesœttig gewesen : immer voll derselben Sehnsueht[2]. — Adveniat regnum tuum.

  1. Contemplé cette solennelle et grande scène.
  2. Élevé mon cœur ! O cœur, pourquoi es-tu si gonflé, tantôt relevant aussi haut que ces montagnes, tantôt abaissé comme ces abîmes profonds ? Tu fus élancé sur ces hauteurs, tu t’es tenu dans cette lumière sereine, et tu n’as pas été rassasié ; tu es toujours plein du même désir.