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Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/23

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Luchon, samedi, 10 juillet.

Toujours le même temps ; les sommets sont enveloppés de nuages. Passé la matinée à épuiser toutes les combinaisons possibles. Nous partons après déjeuner avec et monsieur A. M... pour le Plan de la Serre ; et en route nous nous décidons à refaire la promenade d’hier. Nous suivons l’autre rive du torrent, et montons, à travers un superbe bois de hêtres, à la cascade du Parisien. Elle tombe au milieu du bois eu plusieurs petites chutes étagées et gracieuses. Redescendus à l’hospice, et repris le chemin de la Glère ; j’admire encore davantage une seconde fois.

Que de choses, dans la nature comme dans l’art, ont besoin d’être savourées, pénétrées, et font plus d’impression, déjà connues et goûtées, à une seconde entrevue ! La curiosité est moins préoccupée, et l’on est tout entier à la jouissance, au sentiment du plaisir.