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Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/33

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et pour couronnement les majestueux et étincelante glaciers de Crabioules.

Nous nous an-ètons à l’auberge du Lys ; je jette les yeux sur le Frendenbuch ; aussi ignoble que bête. Comparaison avec ceux de Suisse et d’Allemagne, où la nature est si vivement sentie. Dégoût et pénible sentiment en songeant à ceux qui ne craignent pas de venir troubler la pureté et l’élévation de ces lieux en y apportant la frivolité incurable de leurs pensées habituelles, et qui respirent une atmosphère viciée vis-à-vis de ces sereins et solennels spectacles.

On monte à gauche à travers une forêt de hètres, et on arrive sur un charmant petit plateau ou pâturage vert ; la vue se découvre et s’élargit ; scène de haute et grande montagne. Forêts de pins à pente presque à pic, qui semblent se précipiter dans le torrent grondant au-dessous ; murs de rochers ruisselants d’humidité ; au fond, débris de toute