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Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/67

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gauche de la vallée, avec leurs charmantes lignes fuyantes, ne m’ont jamais paru si jolies. Le premier plan vert, au centre duquel on se trouve, rehausse l’effet du cadre. Tout est fait pour le plaisir des yeux. Charmant champ de course. Visité les obstacles, qui sont une plaisanterie. Tout le monde élégant est là.

Les guides arrivent à cheval en troupe, chantant, drapeau en tête ; ils ont le béret bleu avec mèche blanche. D’abord course de guides ; ils partent au grand galop ; puis se ralentissent ; les petits chevaux se lassent, et leur ardeur tombe tout de suite. Course de gentlemen. Puis course à pied de guides. Ils gravissent la montagne au-dessus de Montauban ; presque tous sont nu-pieds ; en dix-huit minutes, le vainqueur arrive au petit drapeau flottant aux trois quarts de la montagne. C’est joli de voir ces points blancs dispersés et bondissants sur le penchant. Steeple-chase à trois, très-jolie course menée de front. À quatre heures, tout