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ments de travail et lui donner toutes les facilités désirables pour acheter ses matières premières, vendre ses produits et perfectionner son outillage.

C’est ce que fit le Gouvernement.

D’abord, il organisa le Commerce (voir le § suivant), et mit ainsi toutes les matières premières à un bon marché extrême, en même temps qu’il assurait aux industriels des commandes nombreuses et régulières et le payement exact de leur travail.

D’un autre côté, il organisa le Crédit et fonda une Banque nationale dont la mission était de prêter à l’Industrie et à l’Agriculture et de favoriser ainsi le développement de la richesse publique.

Cette Banque nationale occupe juste l’emplacement de l’ancienne Banque de France. C’est une des institutions les plus importantes de la République sociale. Elle est destinée à prêter de l’argent à tous les industriels qui en ont besoin, et chacun, riche ou pauvre, trouve crédit auprès d’elle. Ainsi, tout ouvrier qui veut travailler à son compte, toute association ouvrière qui essaye de monter un établissement, tout patron qui désire améliorer son outillage et augmenter le chiffre de sa production, trouvent aide et protection auprès du Gouvernement et n’ont qu’à s’adresser à la Banque nationale pour obtenir les avances qui leur sont nécessaires.