manqué, un pekoe jeûneur, deux Français aussi qui demandent des côtelettes, de la moutarde et presque une julienne ou un vol-au-vent, tant c’est le propre des Finançais, des Français de Paris surtout, de transporter avec eux les habitudes de boulevard et le style de restaurant. Paraissent ensuite le héron et le passereau qui viennent s’abattre sur le seuil, pour s’envoler tout à l’heure vers la cascade, où nous les suivons. Par malheur la pluie commence à tomber dans cet instant, et il n’est rien comme la pluie pour vous débouter des cascades. Dans l’espoir que nous pouvons encore devancer un effroyable escadron de nuées qui accourt des gorges du Grimsel, vite nous allons reprendre nos sacs au chalet et nous fuyons à tire d’aile vers Guttanen.
Mais quand on a pris un parti il faut y être conséquent. Ceux d’entre nous qui, sans s’embarrasser de quelques averses partielles, continuent de