Page:Toulet - La Jeune Fille verte, 1920.djvu/56

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été un texte d’autrefois. Moi, j’en ai de mauvaises de Pau. M. Lescaa y fut, l’autre jour, voir quelqu’un que je sais, lui disant, en substance, qu’il était las des affaires et plus encore des gens ; qu’il n’avait pas fermé sa banque, voilà dix ans bientôt, pour y travailler à blanc ; qu’il allait faire recouvrer ses créances par un avoué ou quelque homme d’affaires (nous saurons bientôt qui, oui, bien assez tôt) ; enfin, qu’il voulait avoir son argent entre les mains, avant de mourir, et laisser du solide à ses héritiers.

Le juge de paix grogna ; et l’on s’aperçut qu’il s’était rapproché, entre tant, des causeurs. Mais l’attention était trop bandée ailleurs pour qu’on songeât, à cause de lui, à se tenir sur la réserve.

— Tiens, c’est vous demanda pourtant l’érudit, quel convent vous amène ?

— Ah ouiche, ses héritiers, s’exclamait en réponse M. Pétrarque Lescaa. Je pense qu’il n’est pas autrement pressé de leur fournir des pépètes. D’ailleurs, je m’en contrefiche.