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LXLII
Le bouc et la brebis enfantent le titire.
Mais le musmon, de chèvre et de bélier, se tire.
LXLIII
Le tournebroche à poids qui réglait la cuisine
s’est tu, comme le dur et noir magnolier
Où grimpait en chantant ma petite voisine.
L’ombre des cyprès tourne. Est−ce pour oublier ?
LXLIV
Pour un cuino, se mettre à trois, ah c’est beaucoup.
Le bélier seul et toi suffirez à ce coup.
LXLV
La guirlande n’est plus, ni le brun violier,
Qu’un arome qui meurt au fond de ton armoire
À glace. Que ne puis−je aussi bien oublier
un acide parfum qui perce ma mémoire.