Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/273

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de Beimes par Saintr^Tr, parcourant les communes de Vezin, de l’Hermila ^, dans la direction de Hootfort. Il faut ajouter qne dans le Toisinage de tonte cette ligne, on trouve de nombreux restes d’antiquités ; ainsi dans la commune dé Talensac, an ouvrage militaire nommé le CkaHelUr ; à Montfort, des mines romaines ; è Iffendic, une grande quantité de briques à rebords ; de pins, on tronçon de voie romaine reconnu par H. Ducrest de Villeneuve, il environ on Ulomètre an Nord-Est du l>oarg et se dirigeant vers Carbaix-^ outre qne le mot fines, qui doit être la racine d’Ifiîendic, indique souvent le point oiinncvoie romaine coupait une limite entre deox peuples ; enfin les vienx cbftteanx de Cahideac et Boat-à-Vent ; dans la commune de Gaël, les mines d’un chAtean connu sons le nom de Ckastel ; a Saint-Héen, un monastère remontant au, yi" siècle ; près de Lbudéac, on camp k triple enceinte snt" la lande de Cadelac-, no antre à double enceinte et motte au Vieux -Marché, commune de Saint-Mayeux ; au Nord de Mnr, l’abbaye de Bon-Repos, oîi l’on a trouvé des constmctions romaines et un grand nombre de pièces ; à Laniscat, dés briques et des médailles ; à Goarec, une vieille motte de châteao ; enfin, àRostrenen, un un autre ancien castel. (V. le Nouveau Dictionnaire d’Ogée, t. I, p. 148.) Cependant M. Lesné, géomètre dn cadastre, qui a beaucoup étudié la partie de notre département par laquelle cette voie aurait dâ se diriger, m’a affirmé n’en avoir rencontré ancones traces aux enviroBs de Hontfort, ni k Saint-Maugan, ni au Bois-Gervilly, ni k Saint-Onen,. quoiqu’elle eàt d& passer entre ces denx dernières communes.

Je crois à l’existence de cette voie, mais les doutes élevés par M. Lesné doivent faire, désirer que M. Bîzeul veuille bien indiquer d’une manière plud précise, les observations snr lesqneDes il a pu baser sa conviction. Enfin, ce que dit le même arcbéologoe de la voie qui de Carbaix allait à Plonguemean, laquelle, suivant lui, aurait été la continuation (1) de celle de Rennes à Vorganium, me semblerait bien plutôt, si on admettait cette dernière disposition dans les voies, devoir, d’après sa direction, se rapporter et faire suite k la grande voie qui, de Juliomagui, se rendait en droite ligne à Vorganium. tandis qu’au contraire, ce serait celle se di-

(1) Je n’admet ! pas cène couiinuation d’uae voie, parce que lorsqu’elle arrive dans une rille elle s’y termine, et qu’il en rayonne d’autres vers des points variés dilftrens.