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Page:Tourgueneff - Récits d un chasseur, Traduction Halperine-Kaminsky, Ollendorf, 1893.djvu/83

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― À quatre-vingt-quinze roubles, murmura Vlass.

― Eh bien ! songez, bârine ; à Vlassovo, la terre n’est presque rien ; il n’y a que la forêt du seigneur qui peut avoir du rapport.

― Et on dit partout qu’elle est vendue, reprit le moujik.

― Oui, vous voyez. Stépan, un ver ! Est-ce que tu dors, quoi donc ?

Stépouchka se secoua. Le moujik s’assit près de nous. Nous étions tous également pensifs et silencieux. Sur l’autre rive, quelqu’un entonna une chanson triste. Notre pauvre Vlass était tout abattu.

Une demi-heure après, nous nous quittions.