Page:Tournefort Voyage Paris 1717 T2.djvu/269

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sçait si nous fîmes grande diligence ; que serions-nous devenus si nous avions perdu une si belle occasion ? Il fallut donc travailler toute la nuit à faire nos balots, à chercher du biscuit et du ris qui sont les choses les plus nécessaires pour une marche, car on trouve de l’eau par tout. Heureusement le Pacha ne campa ce jour-là, qui étoit le 2. Juin, qu’à environ quatre heures de la ville. Le lendemain nous le joignîmes avec beaucoup de peine, et nous le trouvâmes à quatorze milles de son premier camp.

J’ay l’honneur d’être avec un profond respect, etc.