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Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/107

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édifiez de l’autre ; c’est élever un édifice en sapant les fondements. Il faut terminer la Révolution, c’est-à-dire commencer par anéantir toutes les dispositions, tous les actes contradictoires aux principes de la Constitution. Ainsi vos comités de recherches, vos lois sur les émigrants, les serments multipliés et les violences qui les suivent, la persécution des prêtres, les emprisonnements arbitraires, les procédures continuelles contre des accusés sans preuves, le fanatisme et la domination des clubs, tout cela doit disparaître à la présentation de la Constitution si vous voulez qu’on l’accepte librement et qu’on l’exécute. Mais ce n’est pas assez : la licence a fait tant de ravages… La lie de la nation bouillonne si violemment… L’insubordination effrayante des troupes, les troubles religieux, le mécontentement des colonies, qui retentit déjà