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Livre:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu

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TitreSouvenirs de quarante ans, 1789–1830 Voir l'entité sur Wikidata
AuteurPauline de Tourzel Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionLecoffre
Lieu d’éditionLyon
Année d’édition1861
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TABLE DES MATIÈRES


INTRODUCTION

Origine et découverte du manuscrit. — L’abbé ***. — Ses livres. — Vente publique. — Manuscrit intitulé Souvenirs d’une dame de la Dauphine, trouvé parmi ses livres. — Pourquoi la famille de B… a autorisé la publication du manuscrit. — Destination charitable. — Caractère de l’ouvrage. — Vue d’intérieur prise dans quarante années de l’histoire contemporaine. — C’est le récit d’un témoin qui a vécu dans l’intimité de la Famille royale. — Intérêt de ce récit 
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[PRÉFACE]

Explications préliminaires données par l’abbé ***. — Comment il fut admis dans le château du comte de B… — Intérieur de cette famille. — Le comte de B… demande a sa mère le récit de sa vie. — Hésitation de la comtesse de B… — Motifs qui la décident. — L’abbé ***écrit chaque soir ce qu’il a entendu. — Son émotion. — Exactitude de ses souvenirs 
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CHAPITRE I

Début du récit de la comtesse. — Détails sur sa famille. — Elle était le cinquième enfant et la quatrième fille de la marquise de Tourzel. — Mort malheureuse de son père. — Intérêt que montre le Roi à sa famille. — Ses souvenirs ne remontent pas jusqu’à l’ancienne société française. — Ce qu’elle sait à ce sujet, elle le sait par sa mère. — Anecdotes sur l’enfance de Madame Royale. — Réunion des états généraux. — Aspect des salons dans les journées qui précédèrent la Révolution. — Anecdote sur la journée du 14 juillet. — Charles de Sainte-Aldegonde 
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CHAPITRE II

Rapidité de la marche de la Révolution. — L’émigration commence. — Départ de madame de Polignac. — La Reine confie les Enfants de France à la marquise de Tourzel. — Ses paroles en les lui confiant. — Mademoiselle Pauline de Tourzel suit sa mère à Versailles. — Vie triste et solitaire qu’elle y mène. — Sa chambre située sous le cabinet, de la Reine. — Disposition de l’appartement. — Tout ce qu’on dit chez la Reine s’entend chez mademoiselle de Tourzel. — Sa mère avertit la Reine. — Réponse obligeante de celle-ci. — Le mois d’octobre 1789. — Arrivée du régiment de Flandre a Versailles. — Banquet des gardes du corps. — Détails sur ce banquet. — Mademoiselle de Tourzel suivait la Reine quand elle parut à ce banquet. — Enthousiasme des officiers. — Ô Richard, ô mon roi ! — Serment de mourir pour la Famille royale. — Émotion de mademoiselle de Tourzel. — Son cœur se dévoue pour la vie 
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CHAPITRE III

Préludes des journées des 5 et 6 octobre. — On exploite à Paris le banquet des gardes du corps. — Calomnies répandues à ce sujet. — On apprend que le peuple de Paris se met en mouvement. — Velléités de résistances dans le ministère. — M. Necker s’y oppose en évoquant le fantôme de la guerre civile. — Sept cents gentilshommes au château, mais mal armés. — On apprend l’approche de la garde nationale. — Billet de M. de Lafayette à M. de Saint-Priest. — La journée. — Attaque de nuit contre le château. — La Reine. — Paroles de la Reine à ma demoiselle de Tourzel. — Celle-ci n’apprend que le lendemain les horreurs de la nuit. — Elle est conduite par sa mère dans l’appartement où la Famille royale est rassemblée. — Elle assiste aux dernières scènes du séjour du Roi à Versailles. — Le Roi se décide à se rendre à Paris. — Mademoiselle de Tourzel est dans la seconde voiture avec la princesse de Chimai. — Détails sur ce triste voyage. — Tètes des gardes du corps portées comme trophées. — Dangers que courent le Roi et la Reine. — Mauvais esprit des habitants de Versailles. — Trajet de six heures. — Bailly reçoit le Roi à la barrière. — Ses paroles. — Réponse du Roi. — Mot de la Reine. — Rien n’était prêt aux Tuileries, inhabitées depuis 1665. — Triste aspect des appartements 
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CHAPITRE IV

Premier établissement. — Mademoiselle de Tourzel occupe l’entre-sol au-dessus du rez-de-chaussée occupé par sa mère. — Détails d’intérieur. — Quelques journées de calme. — L’Assemblée semble vouloir réprimer le désordre. — Démarche auprès du Roi. — Discours de son président, M. Fréteau. — On s’habitue aux Tuileries. — Promenades de M. le Dauphin dans le jardin. — Effet que produit sa beauté. — On arrange pour lui la pépinière du jardin. — Soirées chez la marquise de Tourzel. — La Reine y vient. — On joue aux petits jeux. — Première communion de Madame Royale. — Le Roi lui donne sa bénédiction. — Paroles touchantes qu’il lui adresse 
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CHAPITRE V

Le Roi et la Reine étaient comme prisonniers aux Tuileries. — On propose au Roi d’aller à Saint-Cloud. — Il part pour cette résidence en août 1790. — La Famille royale est heureuse d’être affranchie pour un temps des vociférations révolutionnaires. — Rien de préparé à Saint-Cloud. — On s’établit comme on peut. — Madame Royale mange avec le Roi depuis sa première communion. — Mademoiselle Pauline de Tourzel obligée de manger seule. — Sévérité des lois de l’étiquette. — Bonté du Roi. — Il décide que mademoiselle de Tourzel mangera avec la Famille royale. — Pour son début elle est placée à côté de Madame Royale. — Les princes choisissent leur voisin de table. — On joue au billard après dîner. — Mademoiselle de Tourzel se trouve à l’aise quand le Roi l’appelle auprès de lui. — Son embarras auprès du comte de Provence. — Son ravissement quand elle est auprès de la comtesse de Provence. — Esprit et gaieté de cette princesse. — Son amusement favori au dîner du dimanche. — La poule au billard. — Le Roi donne des leçons à mademoiselle Pauline de Tourzel. — Bonheur relatif que l’on goûte pendant cette saison passée à Saint-Cloud. — Origine de l’amitié que mademoiselle Pauline de Tourzel inspire à Madame Royale. — On revient à Paris au mois d’octobre. — Mademoiselle de Tourzel va passer avec ses sœurs quelques jours au château de son oncle le duc de Gèvres. — Le Mercure de France et le logogriphe. — Bonté du Roi pour mademoiselle Pauline de Tourzel 
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CHAPITRE VI

Situation fâcheuse de la France en 1791. — Révoltes militaires. — Troubles populaires. — Départ de Mesdames de France. — Leur arrestation à Arnay-le-Duc. — Bref du Pape sur la constitution civile du clergé. — Sa lettre au Roi. — Arrêté du club des Cordeliers contre le Roi affiché au Palais-Royal. — Le peuple ameuté empêche le Roi d’aller à Saint-Cloud. — La Reine cesse de venir chez madame de Tourzel, pour ne pas la compromettre. — La partie de reversi. — Voyage de mademoiselle de Tourzel en Zélande avec ses deux sœurs. — Ses souvenirs de voyage. — Tournai, Bruxelles, Middelbourg. — L’Écluse. — Les voyageuses apprennent à Tournai l’évasion du Roi. — Espérances d’un moment. — Elles apprennent le lendemain son arrestation à Varennes. — Nouvelles inquiétudes. — Les détails arrivent. — Profonde tristesse. — Madame de Tourzel défend à sa fille de venir la rejoindre. — Au mois de septembre 1791 l’Assemblée rend au Roi ses pouvoirs. — Madame de Tourzel rappelle sa fille auprès d’elle. — Retour aux Tuileries 
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CHAPITRE VII

Paroles de Thouret au Roi en lui présentant la Constitution. — Le Roi accepte la Constitution. — Sa lettre au comte d’Artois. — Moment de répit. — L’opinion semble redevenir favorable au Roi. — On a un moment d’espérance au château. — Madame Elisabeth ne partage pas cette illusion. — La Famille royale va au théâtre. — Promenades en voiture du Dauphin. — Madame de Tourzel et sa fille l’accompagnent. — Conseils et zèle de Barnave. — Cette éclaircie dure peu. — Fin de la Constituante. — Paroles désespérées de Malouet. — Robespierre salué par les acclamations. — Barnuve poursuivi par les huées. — La Législative arrive. — Manifestation révolutionnaire. — Un moment de réaction royaliste. — La Révolution reprend sa marche. — Angoisses de la Famille royale pendant l’hiver de 1791 à 1792. — Lettre de la Reine à madame de Polignac. — Quelques manifestations royalistes au théâtre. — Redoublement de colère des révolutionnaires. — Dissolution de la garde constitutionnelle. — Arrestation de M. de Brissac. — Journeé du 20 juin. — La multitude entre aux Tuileries. — Mademoiselle de Tourzel ne quittle pas sa mère, qui ne quitte pas le Dauphin. — Détails qu’elle donne sur la journée. — Le Roi, la Reine, Madame Elisabeth. — Vergniaud et Isnard. — Paroles de Péthion. — Les Tuileries ne sont évacuées qu’à dix heures du soir. — Douleur du Roi. — Émotion et sinistres pressentiments de mademoiselle de Tourzel 
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CHAPITRE VIII

La Famille royale après la journée du 20 juin. — Le Dauphin cherche à consoler la Reine par ses caresses. — Tournure sérieuse de l’esprit de Madame Royale. — Mademoiselle de Tarente partage aux Tuileries l’appartement de mademoiselle de Tourzel, son amie. — Son étroite liaison avec mademoiselle de Tourzel. — Désagréable aventure. — La correspondance de mademoiselle de Tourzel dans le Père Duchêne. — La Reine change d’appartement. — Mademoiselle de Tourzel couche dans un cabinet à côté d’elle. — Bonté de la Famille royale pour elle. — Témoignages touchants d’intérêt. — Progrès de la crise. — Exigences des Girondins. — Ils sont ministres. — Ils détruisent les derniers remparts de la monarchie. — Ils sortent du ministère. — Mauvaise action de Roland. — On s’attend à tout au château. — La Reine obligée de renoncer à ses promenades aux Tuileries. — Insultée par la populace, elle est protégée par des officiers suisses. — Préludes de la journée du 10 août. — Les Marseillais arrivent à Paris. — Rixe aux Champs-Élysées. — Le 9 août ma demoiselle de Tourzel, en retournant le soir chez le Dauphin, est étonnée de trouver l’escalier couvert de gardes suisses. — On craint une journée. On passe au château la nuit sans dormir. — Le tocsin sonne à cinq heures. — À sept heures le Roi passe la revue des gardes suisses et des gardes nationales. — La Reine est avec le Roi, et mademoiselle de Tourzel suit la Reine. — Enthousiasme des défenseurs du château. — Les faubourgs sont en marche. — Rœderer arrive aux Tuileries. — Il décide le Roi à se rendre à l’Assemblée. — Mademoiselle de Tourzel ne peut y suivre sa mère. — Elle voit passer par une fenêtre le convoi de la monarchie 
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CHAPITRE IX

Lettre de mademoiselle Pauline de Tourzel à sa sœur, ma dame de Sainte-Aldegonde. — Situation de mademoiselle de Tourzel le 10 août après le départ du Roi. — Le château est envahi. — Présence d’esprit de mademoiselle de Tourzel. — Madame de Genestou s’évanouit. — Présence d’esprit. — Les lustres allumés. — La princesse de Tarente et mademoiselle de Tourzel sauvées par un Marseillais. — Dangers qu’elles courent sur le quai. — Elles sont conduites au district. — On les mène chez la duchesse de la Vallière. — Elles y passent la nuit 
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CHAPITRE X

Suite de la lettre de mademoiselle de Tourzel. — Son frère vient la chercher pour la conduire aux Feuillants. — Il lui donne des détails sur ce qui est arrivé au Roi. — Elle fait ses adieux à la princesse de Tarente. 
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CHAPITRE XI

Suite. — Nuit du 19 au 20 août. — La princesse de Lamballe. — Madame et mademoiselle de Tourzel enlevées du Temple. — Séparation déchirante. — Adieux de la Famille royale. — Elles sont conduites à l’Hôtel de Ville. — Interrogatoire. — La Force. — Un inconnu. — Mademoiselle de Tourzel séparée de sa mère. — Le geôlier compatissant. — Le chien du geôlier. — Mademoiselle de Tourzel réunie à sa mère et à la princesse de Lamballe. — Alarmes des captives. — Un paquet venu du Temple. — Encore la robe de Madame Elisabeth 
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CHAPITRE XII

Suite. — Quinze jours à la Force. — Effrayante nuit. — Mademoiselle de Tourzel obligée de suivre un inconnu. — Où la mène-t-on ? — Sa mère lui dit adieu. — Son conducteur entendant du bruit la fait entrer dans un cachot. — Une chandelle qui s’éteint. — Éloquence muette. — Tristes pensées. — L’inconnu revient la chercher. — Il lui apporte un costume de paysanne. — Elle reconnaît son conducteur. — Elle sort de la prison. — Elle se trouve au milieu des égorgeurs de Septembre. — Périls qu’elle court. — Discours de son conducteur aux égorgeurs. — Il parvient à s’éloigner avec elle. — Il la fait cacher dans une petite cour. — Elle refuse de s’habiller en homme. — Il la fait cacher dans l’église le Petit-Saint-Antoine, où siège le comité directeur des égorgeurs. — Elle se cache derrière un autel renversé. — Elle remet sa vie dans les mains de la Providence. — Son conducteur revient la chercher et la conduit dans sa maison — M. Hardy lui indique le chemin qu’elle doit prendre pour arriver à une maison où elle trouvera un fiacre. — Nouvelle course. — Nouveaux dangers. — Nouvelle attente. — Son libérateur vient la retrouver. — Elle songe avec effroi aux périls que court sa mère. — Elle veut aller la rejoindre. — M. Hardy s’engage à tout faire pour la sauver. — Elle monte dans le fiacre avec M. Hardy et Billaud-Varenne. — Elle est conduite chez Danton. — On lui demande où elle veut être conduite. — Elle indique la rue du Sépulcre, où demeure son ancienne bonne Babet. — À ce nom sinistre de rue du Sépulcre, Billaud-Varenne pâlit. — Mademoiselle de Tourzel est sauvée 
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CHAPITRE XIII

Lettre de madame de Tourzel à madame de Sainte-Aldegonde, sa fille. — Situation de madame de Tourzel à la Force après le départ de sa fille Pauline. — On la fait descendre dans la coup. — Ses craintes et ses espérances. — Attente horrible. — Votre fille est sauvée ! — Madame de Tourzel et les hommes de Septembre. — Présence d’esprit et fermeté de madame de Tourzel. — Ses réponses. — Madame de Tourzel conduite devant le tribunal des égorgeurs. — On la mène dans la rue des Balais. — Spectacle hideux. — Montagne de cadavres. — Le serment à la Nation. — M. Hardy est là. — Madame de Tourzel apprend la mort de la princesse de Lamballe. — Les massacreurs sensibles. — Madame de Tourzel réunie à sa fille chez madame de Leyde. — Un avis officieux. — Il faut partir. — Madame de Tourzel et sa fille vont se cacher à Vincennes 
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CHAPITRE XIV

Le récit reprend. — Réflexions rétrospectives. — Observations sur un passage des Mémoires de Lavalette. — Coup d’œil en arrière ; quelques nouveaux détails sur le Temple. — Le toton du Dauphin. Ruse des prisonniers. — Circonstances omises dans la lettre de mademoiselle de Tourzel à sa sœur. — Madame Carnot. — Vains efforts que font madame de Tourzel et sa fille pour retrouver cette femme compatissante 
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CHAPITRE XV

Détails sur le séjour de madame et mademoiselle de Tourzel à Vincennes — Elles y restent six mois. — Elles ne sortent jamais. — Elles changent de logement. — Un peu plus de liberté. — Elles apprennent la mort du Roi. — Elles quittent Vincennes. — Entrevue à Paris avec l’abbé Edgeworth. — Elles vivent à la campagne. — On les arrête de nouveau. — La prison des Bénédictins anglais de la rue Saint-Jacques. — Singulière rencontre : M. de Cassini. — Un intérieur de prison révolutionnaire. — Mademoiselle de Tourzel cuisinière de chambrée. — Les moutons. — L’Académie de dessin. — L’escarpolette. — L’horizon se rembrunit. — On apprend la mort de Madame Élisabeth. — Les prisonnières se préparent à la mort. — Elles sont transférées à Port-Libre. — La Terreur atteint son paroxysme. — Couthon est écroué à Port-Libre. — Robespierre est mort, les prisonnières sont sauvées 
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CHAPITRE XVI

Madame et mademoiselle de Tourzel sortent de prison. — La situation se détend. — Elles peuvent résider à Paris. — Elles obtiennent la permission de voir Madame Royale, restée seule au Temple. — Leur anxiété en se rendant au Temple. — Madame connait-elle le sort de sa mère et de sa tante ? — Première entrevue. — Leur bonheur en revoyant la princesse. — Elles confondent leurs larmes avec les siennes. — Madame Royale remet à mademoiselle moiselle Pauline de Tourzel un billet. — Deux visites au Temple par décade. — Le trictrac du Temple. — La montre de la grande Marie-Thérèse. — Négociations pour la délivrance de Madame Royale. — Madame et ma demoiselle de Tourzel désignées pour la suivre à Vienne. — Obstacle imprévu. — Arrestation de madame de Tourzel. — Départ de Madame Royale pour Vienne. — Madame et mademoiselle de Tourzel passent a Paris l’hiver de 1795 à 1796. — Mariage du frère de mademoiselle de Tourzel. — Mademoiselle Pauline de Tourzel devient comtesse de Béarn. — Elle passe l’été de 1797 en Berry, dans le vieux château deMeillan. — Détails d’intérieur. — Une visite du marquis de Saint-Simon. 
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CHAPITRE XVII

La famille de Tourzel à Paris chez madame de Charost. — La nuit du 17 au 18 fructidor. — M. de Béarn fait sortir sa femme et sa belle-mère de Paris. — Elles y reviennent. — Voyage à Baréges. — Madame de Béarn, devenue mère, oublie ses épreuves au sein des joies de la famille. — Elle ne prête pas d’attention aux révolutions qui se succèdent. — Directoire, Consulat, Empire. — Nouvelles épreuves. — L’empereur Napoléon exile de Paris sa mère, son frère et ses sœurs. — Inutiles démarches de M. de Béarn. — Profonde douleur de madame de Béarn. — Elle se résout à demander une audience à l’Empereur. — Elle l’obtient avec peine. — Son émotion en rentrant aux Tuileries, qu’elle a quittées le 10 août. — Sévérité de l’Empereur. — Elle échoue. Quelque temps après elle renouvelle sa tentative à Compiègne. — L’Empereur la fait attendre trois jours de suite dans un salon d’attente. — Elle est enfin admise. — Elle obtient la révocation de l’ordre d’exil. — Paroles sévères de Napoléon. — On se trouve réuni après quatre ans d’exil. — On passe en famille les hivers à Paris et les étés à la campagne jusqu’à l’année 1815. — Symptômes de la chute de l’Empire. — Invasion. — M. et madame de Béarn se réfugient avec leur famille au chàteau de la Rochebeaucourt 
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CHAPITRE XVIII

Le bruit du retour de Louis XVIII se répand. — Madame de Béarn croit être le jouet d’un rêve. — Bonheur inespéré. — Elle court à Bordeaux, où l’on annonce l’arrivée de la duchesse d’Angoulême. — La princesse n’y est pas. — Madame de Béarn revient à Paris avec une lettre du duc d’Angoulême. — Elle court à Compiègne. — Elle loge au château. — Le roi et la duchesse d’Angoulême approchent. — Attente fiévreuse. — Effet produit sur madame de Béarn par ces deux mots qui évoquent le passé : Le roi ! — Cri de la princesse en revoyant son amie : C’est Pauline ! — Tendres et douloureux embrassements. — Accueil bienveillant du Roi. — Entretien prolongé. — Épanchements affectueux. — Bonté de la princesse. — Elle veut que madame de Béarn lui présente sa nouvelle famille. — Dernières paroles de la princesse : « Vous me mènerez au tombeau de mon père. » 
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CHAPITRE XIX

Description de l’enclos de l’ancien cimetière de la Madeleine. — M. Descloseaux, propriétaire de cet enclos. — Pieuse sollicitude de M. Descloseaux et de ses tilles pour les tombes royales. — Arbres plantés. — Pèlerinage aux tombes de Louis XVI et de Marie-Antoinette. — Récit d’un des visiteurs. — Détails sur l’inhumation du Roi et de la Reine. — La duchesse d’Angoulême, accompagnée de madame de Béarn et du fils de celle-ci, se rend au cimetière de la rue d’Anjou. — Silence profond gardé dans la voiture. — Réception silencieuse. — La fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette prosternée sur leurs tombes. — Elle prie pour la France. — Scène solennelle. — Années tranquilles. — Témoignage rendu à la fille de Louis XVI par son amie d’enfance. — La princesse choisit madame de Béarn comme dame d’honneur. — Elle accorde le même honneur à la fille de madame de Béarn 
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XX — ÉPILOGUE

Encore une révolution. — Le 5 août 1830. — Dernier entretien de madame la duchesse d’Angoulême avec son amie d’enfance. — Elle lui donne comme souvenir le cachet de la Reine. — Suprêmes adieux. — Madame de Béarn termine son récit par des paroles touchantes sur les vertus et les grandes qualités de Madame la Dauphine 
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FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.