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On vendit les livres de la bibliothèque, suivant le vœu du testateur ; le prix de leur vente devait être placé pour fournir annuellement à l’éducation chrétienne d’enfants pauvres.

Plusieurs ouvrages étaient rares, quelques-uns fort curieux et d’une certaine valeur. Les acheteurs, s’inspirant des pieuses intentions du défunt, poussèrent volontiers les enchères.

Le manuscrit fut réservé, malgré les plus vives instances et des offres fort élevées. Il avait été lu, et l’on connaissait l’intérêt qui s’attachait à chacune de ses pages ; mais il fut considéré comme un document appartenant à une noble famille : on crut devoir le remettre au chef du nom.

Ce procédé et la générosité chrétienne