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Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/302

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ajouta-t-elle, ne lui avait pas encore accordé la permission d’y aller, apparemment parce qu’il voulait vérifier l’exactitude des détails donnés à ce sujet. Dès que cette permission lui serait accordée, elle m’en préviendrait.

Quelque temps après elle me manda que cette visite, objet si douloureux et cependant si ardemment désiré, aurait lieu le lendemain.

Sur-le-champ je fis prévenir M. Descloseaux, afin que sa maison ne fût ouverte que pour Madame ; vous vous le rappelez, c’est vous, mon fils, qui avez rempli cette mission.

À sept heures du matin, nous montâmes avec Madame en voiture. La princesse n’avait aucune suite ; rien ne pouvait la faire reconnaître ni indiquer où elle allait.

Nous nous rendîmes rue d’Anjou, chez M. Descloseaux. Madame était vêtue d’une robe très-simple ; son chapeau était couvert