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Page:Traité de Porphyre, touchant l'abstinence de la chair des animaux.djvu/374

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Vie de Plotin

portaſſe avec moi les ouvrages de Plotin ; il me mandoit : « envoyez-moi, je vous prie, ces ouvrages, ou plûtôt apportez-les avec vous ; car je ne me laſſerai point de vous prier de voyager ; de ce côté-ci préférablement à tous les autres pays, quand ce ne ſeroit qu’à cauſe de notre ancienne amitié & de la température modérée de l’air, qui eſt un excellent préſervatif contre la faibleſſe du corps, dont vous vous plaignez. Car je ne prétends pas qu’en venant me voir, je vous mettrai en état d’acquérir quelque nouveau dégré de ſcience. Ne comptez pas trouver ici rien de nouveau, ni même des écrits des anciens Philoſophes que vous croyez être perdus. Il y a une ſi grande diſette de copiſtes, qu’à peine en ai-je pû trouver un qui ait voulu aban-