Page:Traité de Porphyre, touchant l'abstinence de la chair des animaux.djvu/375

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
363
par Porphyre.

donner ſon travail ordinaire, pour tranſcrire les ouvrages de Plotin que j’ai revûs, depuis tout le temps que je ſuis en ce pays-ci. Je crois avoir tous ſes ouvrages que vous avez envoyés. Mais ils ſont imparfaits & remplis de fautes. Je m’étois perſuadé que notre ami Amelius avoit corrigé le mal qu’avoient fait les copiſtes ; mais il a eu des occupations plus preſſantes que celle-là. Je ne ſais quel uſage faire des livres de Plotin, quelque paſſion que j’aie d’examiner ce qu’il a écrit ſur l’âme & ſur l’être : ce ſont préciſément ceux de ſes ouvrages qui ſont les plus corrompus. Je voudrois donc que vous me les envoyaſſiez écrits éxactement. Je les lirois & je vous les renverrois promptement. Je vous répéte encore de ne pas les envoyer, mais de les apporter